Toujours toute seule ... ou pas ?
Est-ce que j’ai tellement chanté cette chanson que mon inconscient a fini par prendre cet hymne au pied de la lettre ? Rassurez-moi, je suis pas toute seule ?
Quoiqu'ils me veulent, moi je préfère rester toute seule
C’est vrai quoi, merde, je ne vais pas rester seule toute ma vie quand même ?! Mais soyons réalistes : entre les soirées Netflix où je partage mon canapé avec un pot de glace et ces instants gênants où je me fais l’écho de mes propres pensées, je me demande vraiment si la solitude n’est pas devenue ma meilleure amie (héhé).
Et ne parlons même pas des réels sur Instagram où, comme moi, des trentenaires se baladent avec des sourires figés, toujours fans de Lorie, et surtout, toujours tout seuls. On dirait un club exclusif des cœurs en carton, avec des bannières qui hurlent : « Moi j’ai besoin d’amour ! » Mais où est-il cet amour (il est où?) ?
En mode « 404 – Not Found », j’imagine.
J'suis pas ton prince charmant, j'veux juste qu'on passe un bon moment J'suis désolé mais je n'suis pas vraiment branché sentiments J'suis pas ton prince charmant, j'suis bien meilleur en tant qu'amant Car si tu crois en l'amour je serais ton médicament
Keen'V
La solitude cette pute
La solitude, on l’accueille d’abord comme une vieille copine. On pense qu’elle nous permettra de nous ressourcer, de lire ce livre qui traîne sur notre table de nuit depuis des lustres, ou de regarder cette série qu’on a toujours voulu commencer.
Mais au fur et à mesure, cette amie se transforme en un invité indésirable, qu’on n’arrive plus à déloger. Elle s’incruste, s’installe dans le coin du canapé et fait de notre vie un plateau de télé-réalité où le seul suspense, c’est de savoir si on osera sortir ce soir.
Et, soyons honnêtes, vu ce qu’il flotte, c’est peu probable.
Être toute seule et collectionner les faux amis
Et puis, il y a ces faux amis, ceux qu’on croise sur les réseaux sociaux.
On scrolle, on like, et on se sent tellement moins seul ! On a l’impression de faire partie d’une grande fête où, pourtant, personne n’est vraiment présent. C’est un peu comme si on remplissait un verre d’eau pour découvrir qu’il y a un trou au fond : on a l’impression d’avoir quelque chose dans les mains, mais il ne reste rien au final.
On se rassure en regardant ses likes, ses commentaires, on interagi, on sort des punchs de l’espace, sans même entendre l’écho, qui se brise sur les murs, de son propre rire.
Le désir de connexion
Au fond de moi, je sais que je ne suis pas faite pour vivre seule.
J’ai besoin d’échanges, de rires, de chaleur humaine. Qui n’a pas rêvé d’un café en terrasse, d’un débat passionné sur des sujets sans importance, ou simplement d’un regard complice au coin de la rue ? Ce sont ces petites choses qui pimentent la vie et qui nous rappellent qu’on n’est pas seuls dans ce grand cirque qu’est l’existence.
Et on est tous pareil. Rares sont ceux qui sont nés pour être ermites. Nous sommes des animaux sociaux bordel, on avance en groupe !
Vers une nouvelle ère de solitude choisie
Alors, que faire de cette solitude ?
Plutôt que de la considérer comme une ennemie, pourquoi ne pas l’accepter comme une période de transition ? Une occasion d’apprendre à mieux se connaître, à se redécouvrir. Peut-être que c’est l’instant parfait pour se lancer dans un nouveau projet, ou pour nourrir ses passions. La solitude choisie peut être le terreau d’une nouvelle énergie créatrice.
Juste, voilà quoi, fait gaffe à pas trop trop faire traîner le trucs non plus. C’est important de se connaître mais faut aussi s’intéresser aux autres !
Moi j'ai besoin d'amouuuuuur
Donc finalement, rester seule n’est pas une fatalité. C’est un chapitre de l’histoire, pas l’intégralité du livre. Avec un peu de patience et d’ouverture, l’amour et l’amitié finissent par frapper à notre porte.
Alors, vas y, éclate tes cordes vocales, chante et danse, sur Lorie ou autre chose. Si ça se trouve c’est même comme ça que tu vas rencontrer ton prochain compagnon de route. Après tout, on n’est jamais vraiment à l’abris d’une nouvelle rencontre, surtout si on sort de chez soi !
Un jour, mon prince viendraaaaa (dépêche toi bichon s’teup, ça commence à être long là)
M bis
je parle, je parle, je rigole, je fais un article, bim tu le lis, bam je suis riche et je m'installe aux bahamas. Non ?