Pourquoi les hommes ne rappellent pas ?
Mais pourquoi, pourquoi, les hommes ne rappellent pas ? Trop souvent, dans le monde du dating actuel, on se retrouve face à un homme qui ne rappelle pas. Ou quand il le fait, c’est souvent décevant.
Les hommes ne rappellent pas !?
J’ai vingt-sept ans et je viens de découvrir pour la première fois ce que des milliers de femmes ont connu avant moi.
Plutôt commun comme expérience, non ?
Pourtant, à l’aube des relations numériques, on a toujours plus ou moins l’habitude de communiquer sur les réseaux sociaux avant une quelconque rencontre, le contact n’est jamais tout à fait éphémère.
En tout cas, c’est ma manière de fonctionner d’habitude et Tinder était mon terrain de chasse favori.
Une rencontre à l’ancienne
"La vie m’a appris que l’amour n’est pas toujours là où on le croit."
Mais cette fois, ce fut différent.
Je suis sortie avec une amie, au bar, à « l’ancienne ». Et j’y ai rencontré un type, un mec qui ne payait pas de mine mais qui allait pourtant me hanter les semaines qui suivirent.
En vérité, je l’avais déjà croisé plusieurs fois auparavant dans ma ville, ce qui ne fait qu’accentuer le côté mystique que j’aime apporter à cette histoire. Comme s’il s’agissait d’une sorte de destinée, voyez-vous.
Le charme du hasard
Et pourtant, on est bien loin de Roméo et Juliette. Le mien, de Roméo, avait trois grammes et parlait bruyamment à une femme de la table d’à côté. Il essayait de lui prendre son numéro, mais la demoiselle était visiblement étrangère et le bougre ne parlait pas l’espagnol.
C’est lorsqu’il a quitté sa table, dépité, renonçant à pécho ce soir-là, que l’envie irrésistible de l’accoster me prit. J’ai tenté une approche détachée et pleine de sarcasme, ça a pris. Le bonhomme s’est senti défié lorsque je me suis moquée de lui, et s’est mis en tête de me faire ses preuves.
S’en est suivi quelques heures de séduction puis une proposition de finir la soirée chez lui.
La désillusion après une nuit
J’ai dit oui.
Je n’attendais pas grand-chose, en vérité. Et je dois bien avouer que j’ai été agréablement surprise. Que dis-je, complètement conquise.
C’est sûrement le plus dangereux : ne pas prendre un mec au sérieux, ne lui apporter aucun crédit, et il fera tout, tout ce qui est en son pouvoir, pour que vous tombiez raide dingue.
L’alcool n’aidant pas, je dois avouer que ma capacité de résistance face à l’ennemi battait en brèche ce soir-là. Il disait « faire l’amour » au lieu de « baiser » et m’a longuement parlé de lui, en mode introspection profonde.
Une nuit (presque) sans magie
On a donc « fait l’amour », enfin on a essayé.
Il faut bien avouer que ce n’était pas top ce soir-là, car c’est beaucoup moins facile que dans les films, les coucheries quand tu es sous Chardonnay. C’était même plutôt comique à voir, quand on a assisté à toutes les promesses préalables de jouissance extrême.
Mais bon, j’étais piquée, c’était trop tard. Il aurait pu s’endormir sans même me toucher que j’y aurais vu les marques d’un profond respect, alors une difficulté à avoir une érection ? Certainement le trac.
Que dalle. Juste un manque de connexion, d’envie, de passion.
L’attente : entre espoir et désillusion
Une fois la soirée passée, au petit matin, moi sur un petit nuage qui dépose mon numéro sur un bout de papier trainant sur la table de la cuisine, ça n’a rien de glorieux. Surtout quand vous savez que le type a pris trois jours à m’écrire par la suite.
Il n’avait pas vu le petit mot, parait-il. Je veux bien y croire, si seulement cela était le pire.
Imaginez l’ironie de la situation : j’attends longuement pendant ces trois jours horriblement mortifères, et je finis par recevoir un message.
Salut, c’est Jean-Mich je viens juste de voir que tu m’as laissé ton numéro !
Ok, cœur prêt à sortir de la poitrine. Excitation palpable. Que ce message arrive au moment où je ne l’attendais plus s’apparente une fois de plus à un signe de l’univers. Eh bien non.
La réalité frappe : il n’y avait rien de plus
Quelle déception lorsque finalement, la conversation ne prend pas la tournure espérée.
La connexion souhaitée n’est jamais arrivée. Un manque certain d’implication de la part de monsieur, ce qui démontre une sorte de détachement.
Et c'est toujours comme ça
Sont-ils détachés ou sommes nous trop investies ?
Pourquoi est-ce si difficile pour eux de prendre leur téléphone et d’écrire ce fichu message ?
On pourrait dire qu’ils ont “oublié”, mais dans la réalité, ils n’ont pas oublié. Peut-être qu’il n’y a jamais eu ce fameux “truc en plus” qu’on cherche toutes. Et pourtant, nous, on veut croire que ça ne tient qu’à un fil, que cette connexion naissante est quelque chose de réel.
Ce que nous apprennent ces déceptions
La clé du mystère réside peut-être dans l’idée que parfois, il n’y a rien de plus qu’une soirée. Arrêtons d’attendre des hommes des promesses qu’ils n’ont jamais faites. Nous valons mieux que des attentes vaines.
Reprenons le contrôle
Le schéma originel se répète, et je ne cesse de m’interroger : dans quelle mesure sommes-nous complices de ce cycle infernal ?
Qu’est-ce que nous faisons, même inconsciemment, pour permettre à ce modèle de relation de perpétuer ?
À terme, c’est à nous de décider si l’histoire continue… ou pas.
Mais alors, pourquoi les hommes ne rappellent-ils pas ?
☢️ Il n’a peut-être pas ressenti cette fameuse alchimie.
💏 Il n’est pas prêt pour une relation sérieuse.
🙄 Ou simplement, il n’est pas intéressé, et il manque de tact pour le dire clairement.
Et moi ? Dois-je le relancer ?
Il n’y a pas de règle fixe.
Si tu ressens le besoin de clarifier tes attentes, un message simple et direct peut suffire. Mais s’il ne répond pas ou semble détaché, passe à autre chose : ton énergie vaut mieux que ça.
Arrêtons d’attendre, reprenons le pouvoir, et choisissons ce que nous méritons vraiment.
