Le Retour : tristesse et philosophie
Le retour aka “les vacances, c’est fini”.
On remballe les maillots, les souvenirs, et on rentre. Mais l’euphorie du départ laisse souvent place à un petit goût amer… ce moment bizarre où tu réalises que t’es seule pour rentrer.
Vacances, j’oublie tout, plus rien à faire du tout...
Ça y est, c’est fini. Les vacances que tu as tant attendues touchent à leur fin. Tu as fait tes valises, pris ton transport, et te voilà de retour chez toi. Mais cette fois, le sentiment est bien différent de celui du départ.
Te souviens-tu de l’excitation du premier jour, quand tu partais à l’aventure, libre de toute contrainte, prête à conquérir de nouveaux horizons ? Ce sentiment de liberté, de légèreté, qui te permettait de tout laisser derrière toi, semble s’être évaporé. Maintenant, il ne reste que cette impression étrange, presque mélancolique : le retour.
Quand viens la fin de l'été ...
Parenthèse entre deux mondes
Le retour de vacances n’est jamais vraiment simple, surtout quand on rentre seule. Le contraste entre l’euphorie du départ et la solitude de l’arrivée est saisissant.
Seule, sur un quai de gare, personne pour t’attendre, une foule à traverser pour retrouver… quoi exactement ? Ton quotidien ? Ta routine ? C’est un moment bizarre, comme une parenthèse entre deux réalités. D’un côté, les souvenirs vivants de ton voyage, et de l’autre, ce chez-toi que tu as peut-être soigneusement rangé avant de partir, mais qui, malgré tout, te semble un peu vide à ton retour.
La solitude du retour
On parle souvent de la joie de partir, mais qu’en est-il de cette solitude qui t’accompagne lors du retour ? C’est un sujet rarement abordé, comme s’il était tabou. Peut-être parce qu’il renvoie à cette peur silencieuse : celle de faire face à la solitude du quotidien.
Le voyage te permet d’échapper à cette réalité, de te perdre dans l’instant, dans la découverte de nouveaux lieux et de nouvelles personnes. Mais au retour, la solitude, moqueuse, se glisse dans tes valises et s’impose sans bruit.
Sur le quai de gare, tu observes ces couples qui se retrouvent, ces familles qui s’enlacent, pendant que toi, ta solitude te fixe, imperturbable.
Être aimé, c’est une chose. Être attendu quelque part, c’en est une autre.
Le retour : un moment pour soi ?
Bien sûr, certains préfèrent peut-être justement être seuls à leur retour, profiter de cette bulle pour défaire leurs affaires, pour savourer la tranquillité retrouvée. Mais pour d’autres, ce retour solitaire est un véritable défi.
Personnellement, je fais partie de ceux qui ont horreur des arrivées solitaires. J’ai besoin de sentir que je vais vers quelqu’un, vers quelque chose. Rentrer juste pour rentrer, sans autre but que de revenir à la routine ? Ça me semble fade, vide.
Voyager vers quelque chose
Peut-être que c’est là, la clé. Un vrai voyage, ce n’est pas seulement partir. C’est aussi savoir pourquoi on rentre. C’est voyager vers un but. Quand ce but est atteint, alors on peut rentrer. Mais rentrer juste pour rentrer… c’est contre nature. Ce n’est pas avancer, c’est reculer, rester figé dans le temps.
Rentrer pour retrouver quelqu’un, pour avancer vers quelque chose de nouveau, c’est ça, la vraie essence du voyage. Sinon, le retour est simplement une fin, sans lendemain.
Je pose ça là !
Je ne prétends pas détenir la vérité.
Alors, j’aimerais ouvrir cette réflexion à toutes et tous. Comment vivez-vous ce moment du retour, cette solitude parfois pesante ?
Les vacances sont terminées, et personne ne vous attend à la maison. Est-ce que vous ressentez ce même vide ? Cette même transition difficile entre l’évasion et le retour à la réalité ?
Et surtout, est-ce que Les Martines vous aide dans ces moments-là ?
M bis
Y'a M, la fondatrice de Les Martines
Et y'a moi 😉 M bis
On sait, ça prête à confusion
